« Akklésia » est en téléchargement gratuit sur ce site : la couverture ci-contre est un lien cliquable vers sa page.
Vous retrouverez sur la page de présentation de l’auteur deux documents sonores dans lesquels on peut entendre Jacques ELLUL s’exprimer sur des sujets divers :
La légende où se produit l’attention L’erreur place l’homme afin d’agir Appelle à entraîner sa vue, Sur chaque point de sa vue Attentif au regard. Garde une image de la caverne. L’esprit accroît et conserve le monde minéral Son cri conserve le monde minéral Dont il a besoin pour se recueillir. Pourtant, quand j’eus l’occasion d’habiter la joie Le jour suivant, si mauvais qu’ait été le voyage, Comme un monde de sûreté éclairait Derrière le rideau du sommeil. La solitude se réveillait informe sur mon lit. Les yeux tout en hâte. Une phrase où je me heurte, Avec une telle vitesse, sans y prendre garde. Parce que partout l’oubli conduit à une phrase Et qu’il faut connaître l’envers des certitudes.
Silencieusement comme une lumière L’enfant ignorait ce pays, à côté, D’ombres bouleversantes, De ces irruptions soudaines en robes Noires, la mort. Et pleurait De voluptueuses larmes Comme si elle allait le laisser libre et qu’elle regretterait sincèrement, Très sincèrement, la confiance du rêveur. Elle savait et connaissait son bannissement. Le connaissait trop bien. Et son emprisonnement dans la conscience Éblouie. Lui imposant la mesure de Cette humilité des témoins passionnés, Ces êtres qui l’approchent la hanteraient. La confiance que nous cherchons et que l’on redécouvre Après des siècles. La preuve vivante, Le chercheur la dépose à sa façon avec reconnaissance Au cœur de l’errance, la dépose Puis la fait disparaître avec des fleurs. Celui qui se sent un profond et grand domaine, Un cœur immense quand quelqu’un fanera Le corps tout confondu dans le sein de la terre. Les lèvres aux flots étincelants, trop rarement Se sont enfuies avec ses jeunes désirs qui l’agitent. Je reposerai mes hauteurs, des victoires se lèvent avec l’apaisement. Qui connaît le vide, au « NON » qui l’agite ? Le sommeil partant de là, gardien du rêve De sa respiration, en elle-même radicale. Mais l’arbre ne se repose jamais Sur sa verticalité, joyeusement silencieuse. Partout en rapport, notre propre voix est toujours d’après l’inscription de sa mort. Nous nous retrouverons alors.
Cette visite de la promesse. Comme un rappel possible. Chaque fois un recours avant de continuer, Mais la vérité du malade demeure comme les gouttes Immédiates de l’apparence. Comme ces choses extérieures. Peut-être l’innocence que dévoile dès le début La question devant la conscience qui fait surgir, Qui accuse sa passion au dernier moment avec l’accent du renoncement. L’innocence enflammée plus redoutable que la crainte de l’éprouver. L’éprouvé, ainsi parle. Tandis qu’un homme, devant l’impatience, A toujours tort de dire des choses magnifiques Quand il faut s’entretenir sur la croix avec les pécheurs. Dire des choses magnifiques n’est pas pour le brigand La résolution qui s’impose. Au dernier moment, consacré à autrui, rudement. La renonciation se consacre rudement à autrui. Le malade consacré. L’éprouvé, le malade, Le consacré sur son lit de croix.
Ce n’était que le messager, tout en étant secrètement le ressouvenir de cette volonté même. Même après mille ans, celui qui pose la dernière question comprend s’il parle sincèrement ou s’il s’abandonne entièrement à garder le chemin et la personne. Et trouve lui-même à garder, et trouve lui-même comment travailler de ses mains et, repousser les perfections imaginaires aux heures où le silence règne, et prêter l’oreille au témoignage. Considérer le coup d’aile du guide. Maintenant la confession se concentre où chaque-Un est la récompense de l’autre.
On saute de portrait en portrait jusqu’à la séance de son démiurge. De façon étonnante, se trouve réunie une série de fragments Proposant un remède au discours. La plus radicale interprétation d’une perspective. Après l’incarnation, trembler dans la décision. Le Nom, c’est la tentation. L’instant béni où il faut encore commencer à chanter, Par amour. Commencer à chanter même fatigué, Même avec le vieux langage fatigué Qui jamais ne sera ressuscité par le vacarme. Pour la première fois de son être, Le rôle dévolu aux souffrances se change En une assistance dans la chair où le silence N’est plus un désert absorbé par la bouche.
Poèmes inédits de Jessé NEVÉ, tous droits réservés à l’auteur.
Tu as gardé un style lunambulesque a ce que je vois. Bravo continue.
Ton lègue est tout à fait majestueux.... merci de le partager. Ta dédicace me touche profondément. Ta mère xxx
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