Pensées en vrac
1 · Trinité — 2 · Homme — 3 · Parole — 4 · Christ — 5 · Foi — 6 · Péché — 7 · Loi — 8 · Église — 9 · Divers
La supercherie de la trinité

Le Père est l’Être que Jésus Christ est au-delà de Jésus Christ ;
et Jésus Christ est l’Être qu’est le Père en deçà du Père.
De même en est-il pour l’homme.
Car l’homme est au-delà de son nom et de sa représentation,
et son nom et sa représentation sont en deçà de lui.
Toutefois, son nom et sa représentation, c’est parfaitement Lui et Une seule personne !
Les expressions « au-delà » ou « en deçà » ne nous servent que médiocrement d’explication,
à cause de la misère dans laquelle se trouve notre raison face à l’existence même ;
aussi n’ont-elles ici aucune notion de valeur ni de différenciation de personnes.

Les hommes… l’homme

Au commencement, le premier homme était une femme.
L’homme est apparu comme valet de la femme ; c’est pourquoi : « elle lui donna le fruit. »
L’homme devait construire à la femme le monde tel que « elle » le voulait.

La femme est toujours dominante dans le monde pratique ;
et c’est sous l’impulsion féminine que l’homme cherche à métamorphoser le réel : pour gagner la femme !
En vérité, c’est donc la femme qui choisit l’homme ; elle choisit celui qui est le plus soumis à sa volonté.
Puis elle met subtilement sous sa botte celui qui saura le mieux lui créer un monde raisonnable, confortable et sécurisé :
elle choisit l’homme de pouvoir.

La femme est par nature politique plus que ne l’est un homme.
C’est le déséquilibre des forces physiques qui empêcha l’hégémonie de la femme,
parce que l’homme a réussi à garder le pouvoir politique directement entre ses mains.

Mais dès l’instant où ce déséquilibre disparaîtra, le monde sera un enfer parce qu’il sera un fanatisme du féminin.
Les enfers des hommes furent terribles, mais ceux des femmes seront une poésie de l’enfer : l’enfer dans son essence.
C’est celui-là même qui se bâtit sous nos yeux – aux sons des harpes féminines…

G


Genèse : À ta naissance furent créés les dieux, les cieux et la terre.
La terre était donc encore informe et vide – chaotique.
Puis les dieux dirent : « Que la lumière soit » ; c’est-à-dire : que l’ordre paraisse, que la raison règne. C’est alors que les hommes commencèrent à mourir, car la raison ne parvient jamais à vaincre le chaos autrement que par l’inertie, c’est-à-dire par la mort.

Avoir une volonté, c’est lutter contre la conscience qui se dévoile puis devenir petit à petit son maître.
Tandis qu’être sans volonté, c’est se soumettre à la conscience jusqu’à l'émerveillement de ses lumières.

Le comble du raté, c’est de réussir, ou plutôt de faire croire qu’il réussit. Le raté est comblé quand il connaît la réussite et les applaudissements ! C’est pourquoi les plus grandes réussites sont imaginées par ceux qui possèdent l’art de déguiser leurs défaites.

On écrit son histoire avec des mots non avec des faits. Les actes, ce n’est que du cinéma.

Les hommes réclament des mineurs à gueule d’ange, aux mains propres et au sourire de star.
Mais ces mineurs-là ne trouvent nul trésor.

Pousser son frère à l’action, c’est le lier, tandis que l’encourager à penser, c’est le libérer.

Les extrémistes du milieu et de la voie médiane sont les plus extrêmes – les plus machiavéliques.

Passer du rêve à la réalité, c’est passer du mode expressif au mode de vie,
de la parole aux œuvres, de l’infini au fini – à la fin.

Le « mon » de l’égoïsme, c’est le « nom » de l’individu, mais à l’envers – c’est sa mise à mort !
C’est le « Je » à reculons.
Alors que porter son nom, c’est porter le nom de Dieu ; c’est être vêtu.

Le sectaire est un héros à bon marché et le héros est un sectaire qui s’ignore.

La foule est l’incarnation de la force et la force est la vérité de cette humanité.

C’est à la mort que nous naissons et non à la vie.
Nous portons sur notre dos le futur sarcophage de nos propres cadavres.

L’homme a été créé sans naître de Dieu – sans père. Il a été créé pour naître en lui ; pour avoir un père et pour être un fils. Il est en devenir, mais un devenir qui spirituellement s’entend comme une gestation dont la naissance consiste à vaincre la mort.

La plus haute violence de l’homme se donne d’être raisonnable et modérée.

Les couloirs du pouvoir sont les couloirs de la mort.

Le pouvoir protège le pouvoir.

Être libre sans avoir tout ou pouvoir tout, c’est cela qui rend fou les hommes.
Aussi préfèrent-ils abdiquer leur liberté que de sombrer dans la folie ; ils préfèrent être sages.

La parole… de Dieu

Le Christ n’a réalisé qu’un seul miracle en vérité ;
de même que les « dix prodiges » de la sortie d’Égypte n’en sont pas au regard du onzième.
Et quiconque ne veut pas le voir ne saura jamais lire la Bible et encore moins l’Évangile.

La sagesse a remplacé : « À la révélation et au sacrifice »,
par : « À la loi et à ses gloires. »

Les mots-espions sont des mots garnis d’une multitude d’yeux ;
puis, les yeux remplacent les mots : c’est ici la subversion de la révélation.

Il y a autant de langues que d’hommes, et un être a sa propre langue avec son propre alphabet.
Un jour, tous comprendront la langue de l’autre sans la parler, tandis que chacun parlera sa propre langue.

Le Verbe fait chair ! Ne reste donc au corps que la parole ?
Ce corps ne peut-il s’exprimer qu’en parlant ? Ne lui reste-t-il rien d’autre ?
À moins que ce reste soit dans l’incognito afin de nous donner du temps pour écouter.
Puis, lorsque soudain ce corps ne voilera plus son incognito, lorsqu’il ne se tiendra plus caché, lorsqu’il s’exprimera…
Que dirait-il selon vous ? Et qui pourra l’entendre ?

La révélation a pour nom « insaisissable ».
C’est pourquoi on ne peut ouvrir une bible comme si on ouvrait Dieu.

Et encore : quiconque possède la Parole ne sera pas libéré par elle.

Dieu et/ou le Christ

Donner son fils, c’est donner « à être fils ».

Comment Dieu fait-il naître ?
Il ajoute un inattendu de sa propre nature à ce qu’il a d’abord créé en dehors de sa nature ; il déclenche ainsi une séparation. Ajoutez par exemple une apostrophe au mot « lettre » et vous obtiendrez « l’être ». Aussi sommes-nous tous des lettres mortes en devenir d’être vivant, mais pour cela il faut que surgisse l’apostrophe inattendue, c’est-à-dire un détournement radical à l’encontre de nos certitudes : nos vérités gravées en lettres d’or doivent se briser pour qu’apparaisse l’être d'or.

Celui qui veut posséder la vérité sera possédé par le mensonge.

Un Dieu donne la vie ; un Père donne l’être.

Que mon ennemi me serve.

Les plus grands ennemis de Dieu sont finalement d’excellents serviteurs.

Pourquoi Dieu est-il caché ? Que cache-t-il ?

Religions, mensonges et vérités vivent toujours à l’ombre de Dieu, bien que Dieu soit sans ombre – rire.

Dieu est un unique pluriel et de fait est-il aussi plusieurs.

Dieu n’a pas de nom, et il a tous les noms uniques.

La justice de Dieu, c’est que finalement, il n’y a pas de justice raisonnable.

Il est vrai que « rien ne peut sortir de rien » et qu’ainsi il ne peut y avoir de Création sans qu’une Loi soit présente avant qu’un quelque chose vienne à exister. Tout est créé à partir de cette Loi et rien ne peut exister sans elle ; rien ne peut donc être créé de rien, c’est-à-dire hors de la Loi, sinon la matière serait dans un tel chaos qu’aucune existence ne serait possible. Ce postulat est éminemment raisonnable et totalement insurmontable du côté de la raison. De fait, création et évolution se rejoignent : « rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme ». Ce n’est juste qu’une question d’entendre Dieu différemment : Dieu, c’est la Loi de la Nature. En vérité, l’athée croit en Dieu, ou plutôt, il en a les preuves matérielles dans la Nature qu’il observe, étudie et dissèque. C’est un-croyant sans Foi, et à ce titre il est juste de l’appeler un in-croyant. Son Dieu est une mécanique ; sublime et effrayante mécanique, car elle est absolument séparée de la matière. Elle l’administre pourtant de main de fer, l’ordonnant avec génie afin de rendre l’existence matérielle possible : non chaotique. Un Dieu qui finalement a toutes les qualité de Bouddha, Brahma, Allah et même le Dieu d’un certain judaïsme qu’est la Torah.
Soit donc : Si Dieu est autre que cette mécanique, et s’il fait réellement exister à partir de rien, que viennent donc faire les lois dans cette histoire ?

Les dieux séparent le mâle de la femelle, puis l’homme de la femme. Ce faisant, il les rendent raisonnables ; le plus homme qu’il soit possible d’être, le plus femme qu’il soit possible d'être ; le plus sage qu’il soit possible d’être pour l’homo sapiens qu’ils fabriquent.
Mais le Christ sépare un nom d’un autre nom, une identité d’une autre – puis, il les renomme. Mais renommer signifie là : donner une autre Nature. Il les fait naître, c’est-à-dire qu’il les crée à partir de rien du côté de la raison. Il les engendre de son Esprit… de sa passion pour eux. Celle-ci va même jusqu’au sacrifice de sa part puisqu’il les fait naître à partir de Sa nature ; en leur donnant Sa nature ; en leur donnant l’Esprit. Et c’est précisément l’Esprit auquel l’in-croyant fait référence lorsqu’il parle du « rien », lorsqu’il dit que « rien ne peut sortir de rien ». Une chose bien insultante à l’égard de Dieu d’affirmer que l’Esprit est rien, c’est-à-dire qu’il ne vaut rien.

Sur la foi… contre la croyance

Le chrétien n’est l’instrument d’aucune œuvre collective, et son malheur consiste précisément à croire qu’il est l’instrument d’un tel projet.
Le projet ? C’est lui ! Hors de ce fait, il n’est utile à rien : il est un serviteur inutile.

L’obéissance fait plier et ployer les hommes ; la foi les brise. Elle les tue, sinon elle n’est pas la foi.

L’âme est lasse de commander et réclame l’esprit en qui elle trouve le repos.
Car elle veut faire et elle veut jouir, mais elle ne veut plus décider, sachant que là n’est pas sa tâche.
Quel esprit, quelle volonté épousera-t-elle ?

Dans les ténèbres, il ne reste qu’une seule chose à faire : prier

La foi est l’aveugle de Dieu, la vue est l’aveugle du diabolique.

Il y a la grâce suffisante qui ne suffit pas, et, il y a aussi la foi incrédule : la foi qui ne doute pas.

La repentance est un souvenir brûlant et plein d’amertume en ce monde, mais qui va vers son oubli total – là-bas.
Le péché est un oubli total ici suant des promesses de la paix, mais qui va vers son souvenir ardent et là-bas à jamais brûlant.

Celui qui veut réussir sa vie là-bas la ratera ici.
Ce n’est pourtant pas en la ratant ici qu’on la réussit certainement là-bas.

Le péché et le diabolique

L’Église a déchristianisé le diabolique.
Elle a créé son diable, elle l’a personnifié par une lecture littérale de la bible.
Cette résurgence du diable contre le diabolique donne lieu à un retour de l’imagerie païenne dans les églises.
C’est une croyance au diable qui est exigé du « chrétien ».
Kafka avait raison : « Il peut exister un savoir du diabolique mais pas de croyance en lui,
car plus de diabolique qu’il n’y en a ici, cela n’existe pas. »

Pour passer d’un dogme à un autre, le diabolique accomplit, soit des Révolutions, soit des Réformes.
Elles sont le procédé type pour cacher le passage d’une soumission à une autre… plus puissante.
Si tu cherches un Dieu insoumis, il va te falloir lutter contre la raison et ses évidences.
C’est le combat le plus terrible – le seul combat.

Le mal est vraiment profond lorsqu’il ne fait pas sentir sa douleur, et il est incurable lorsqu’il fait du bien.

Le contraire du mensonge n’est pas la vérité, mais une fausse vérité.
Car la vérité est par-delà et non à l’opposé du mensonge.

Le contraire du péché, c'est le péché ; de même que le bien est le contraire du mal.
Chercher Dieu dans le bien, c’est chercher Dieu dans l’image négative du mal,
c'est chercher Dieu dans le dos du mal.
Il faut chercher Dieu par la foi, non dans le bien.
Il faut le chercher au-delà des contraires, au-delà du bien et au-delà du mal.

On prétend que le diable aimerait s’incarner dans un corps.
Si tel est le cas, on doit admettre que le jour où il y parviendra, sa plus grosse terreur sera alors de devoir abandonner ce corps dans lequel il se serait incarné.
Or, c’est précisément cette terreur-là qui fait tant frémir les hommes : il est effrayé à l’idée d'abandonner son corps au tombeau !
De là, le soupçon qui pèse sur l’homme d’être lui-même le diable.

Le cercueil de la mort, c’est la montre ; et son aiguille est tel le doigt de la mort. C’est la Loi.
Un jour Dieu arrêtera cette aiguille et brisera aussi les tables de la Loi.
Ce sera alors les funérailles des funérailles et moi je dirai à la montre : « Je m’en vais et toi tu restes. »

Le serpent est notre suggestion, nos possibilités selon la Nature observée.

L’Enfer des hommes est plus juste que le Paradis des hommes.

Le mal ? qu’est-ce le mal ? mais c’est son explication !

La régularité dans l’erreur est aisée : et c’est lorsqu’elle nous fait atteindre l’équilibre du centre.
Mais la régularité dans la vérité dernière est impossible.
Effleurer même la vérité suppose l’arrachement à notre milieu, et l’homme ne peut s’y arracher que par bribes… minuscules.

La loi et la connaissance

Dieu a donné la Loi pour confirmer la séduction du serpent, ainsi la Loi est-elle devenue une accusation logique à la droite de l’Homme.

La conscience ne révèle pas la vérité dernière, mais son impossibilité, telle est sa puissance.
Aussi est-elle la connaissance : connaissance de domination et de soumission où l’homme est toujours vaincu.

Anges et démons sont des symboles servant à personnifier les réalités. N’existent que des volontés en vérité.
La volonté chaotique se mue dans le temps en volonté mécanique. Ainsi pense-t-on qu’elle domine et ordonne le chaos quand elle n’est finalement que sa perfection.

L’art d’un homme, c’est de choisir ange et démon au plus près de l’actualité de son vécu ; c’est donc de les choisir après avoir anticipé son réel – ce qui en somme consiste à ne pas choisir, mais à être soumis au bien ou au mal.
Tandis que la divinité d’un homme, c’est d’être libre de ce faux choix : c’est que la réalité, ce soit lui : que la réalité soit divine.

La Science a trouvé une tête et cherche un corps. L’avenir du monde scientifique, c’est donc l’humain devenu robot.

La connaissance doit être vue ! Non pas la toucher, non pas la manger.

La Loi autocrate pour tous, sans exception et sans particularisme, cette loi offerte, c’est un peu Dieu qui se « diabolise ». C’est Dieu qui donne à l’homme ce que l’homme veut.

Plus j’obéis, plus je m’affaiblis.

Le commencement de la philosophie, c’est la crainte de la raison ; et le couronnement de la philosophie, c’est de devenir esclave de la raison.

L'ekklésia… les églises

Non pas abolir l’Église mais la remplir.
La bâtir si haute et si divine qu’elle devienne aussi vitale que le divin.
C’est alors qu’elle est abolie.

Les bâtisseurs d’églises détruisent l’Église.

Révélation akklésiastique.

Seulement embraser doctrines et dogmes.

Un protestant est un catholique réformé.

Un pragmatique picore de son bec la révélation puis la mime.
C’est la grande singerie de l’ekklésia.

La prédication ekklésiastique est généralement une leçon de morale pour adulte. Parfois donnée avec tendresse, d’autres fois avec humour, et s’il le faut, avec dureté. En outre, plus elle est pauvre de tous ces talents et moins elle peut simuler la révélation au moyen d’une loi morale. Ne lui reste alors que le miraculeux, le mystique – le fantasme des prophètes en carton.

Divers

Le hasard est l’allégorie de la volonté, c’est-à-dire de la liberté.

Qu’est-ce que se battre sinon toujours choisir ? Et cesser de se battre, c’est s’arrêter de choisir.

Malheur à la pensée pour qui l’homme est un média, à la pensée maîtresse qui prend l’homme pour esclave ;
ces pensées-là sont des détritus qu’il faut brûler !

La mort est un être vivant qui ne peut plus s’exprimer ; c’est-à-dire une conscience désincarnée en pleine lucidité d’elle-même : dans la lumière. C’est ce que certains appellent la béatitude éternelle, et plus exactement ce que les religions d’Extrême-Orient nomment le Nirvana. C’est l’homme toujours vivant, mais privé de toute possibilité de mouvement, d’expression ; incapable d’incarner aucune de ses particularités ; il est privé de son « animation », c’est-à-dire de son âme, ainsi que le suggère l’étymologie latine de ce mot : anima. C’est l’être « libéré » de son anima, de son corps ; de son individualité. C’est un sans-âme. Aussi n’est-il plus un individu. Il n’est plus un homme, mais quelque chose d’autre et de fantomatique. Toutefois, cette « liberté » par rapport à son corps fait de lui un être illimité dans la connaissance de soi ; il sait absolument tout de ce qu’il est et de ce qu’il a été, et il est éminemment clair-voyant quant à son impossibilité à ne jamais plus être ni devenir – pas même d’un cheveu. La mort, c’est très précisément « vivre sa mort », ainsi que le disait Kierkegaard. C’est un état infernal. — Ô, mon Père, toi qui es le Vivant, souviens-toi de moi et ne m’abandonne pas au séjour des morts.

Le jour s’est levé sur le dernier des jours depuis le commencement.

Parole et musique n’étaient qu’un à l'origine.

La mort est la porte de sortie de cet enfer. Et si cette porte n’avait pas été donnée ?

Pouvoir ou vouloir, c’est comme avoir ou être.

Le travail est un don fait au singe évolué ; plus il évolue, plus il travaille.

Le sentiment est le commencement de la folie.
Il aboie à la porte et veut sa pâtée de jouissance.
Tu le domptes, il prend des forces ; tu le tues, il repousse en double.
Regarde donc la porte qui te sépare de lui et de son désir : elle n’est qu’un vide d’air entre toi et lui – ton ego ; lequel s’accroît autant avec les frustrations de tes sentiments qu’avec leurs satisfactions.
Il n’y a d’autre maître que ce vaniteux ego en vérité ; et toi… tu es parfois le chien et lui ta pâtée, d’autres fois c’est l’inverse.
Tant que le courant d’air demeure, tu es un fantôme ; tu es perdu. Tu es emporté par toutes sortes de souffles, là, dans tes demeures venteuses…