Vous retrouverez sur la page de présentation de l’auteur deux documents sonores dans lesquels on peut entendre Jacques ELLUL s’exprimer sur des sujets divers :
DERNIERS COMMENTAIRES
Quand doitarriverle Messie ?
Nous trouvons dans les Évangiles le texte suivant fort énigmatique :
Ils amenèrent à Jésus l’ânon, sur lequel ils jetèrent leurs vêtements, et Jésus s’assit dessus. Beaucoup de gens étendirent leurs vêtements sur le chemin, et d’autres des branches qu’ils coupèrent dans les champs. Ceux qui précédaient et ceux qui suivaient Jésus criaient : Hosanna ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! Béni soit le règne qui vient, le règne de David, notre père ! Hosanna dans les lieux très hauts ! Jésus entra à Jérusalem, dans le temple. Quand il eut tout considéré, comme il était déjà tard, il s’en alla à Béthanie avec les douze.[1]
Ainsi donc, le Christ entre à Jérusalem, et même dans le Temple ! Puis, regardant autour de lui, comme il était déjà tard, il s’en va, à Béthanie, avec les douze. Quelle déception ! Il y avait là une ribambelle de gens bien intentionnés a priori, ils étendaient même leurs vêtements sur le sol foulé par le Christ, lançant, en veux-tu en voilà, des « sauve-nous, sois béni, gloire… » et patati et patala ! Combien, parmi eux, se sont trouvés dans la foule, toujours à Jérusalem, quelque jours plus tard, vociférant : « Crucifie, crucifie-le ! »
Bref, voulez-vous réentendre les Hosanna, revoir une telle scène d'enthousiasme ? Rien n’est plus simple. Il vous suffit de vous rendre dans les églises et autres conventions du « paganisme chrétien » ; là, une masse de gens crient toujours, plusieurs siècles après, ils crient que le Christ reviendra une seconde fois sur cette terre de misères ; ils crient, instruments électriques à l’appui cette fois, de sorte à faire un raffut bien plus considérable.
Cependant, le Christ ne revient pas, pas même ému par ces hommes désormais capables de rassembler des masses bien plus considérables, et de beugler des Hosanna dans les micros, sur le net et les chaînes télévisées des cinq continents. Et d’ailleurs, le Christ ne reviendra pas sur terre ! La chose est bien dite dans le texte cité plus haut : comme il était déjà tard, il s’en alla à Béthanie avec les douze.
Les Écritures, dès la Genèse, nous enseignent que le jour commence le soir : « il y eut un soir, et il y eut un matin : ce fut le sixième jour. » Ainsi, la venue du Christ a déjà eu lieu. Il y a 2000 ans qu’a commencé ce jour, le jour de sa première et dernière venue ; ce jour a débuté par son entrée dans le Temple, à Jérusalem ; et depuis ce jour, depuis ce soir-là qui marqua le début de ce long jour… le Christ est à Béthanie. Il est dans l’incognito. Car, ceux de Béthanie, ce sont ceux qui savent qu’un autre jour terrestre ne viendra pas : c'est l’aube de la fin du jour qui vient.
Mais cette aube, c’est le même jour ! Ce n'est pas un autre jour. Les gens de Béthanie, de même que l’Esprit du Christ, disent donc aux hommes : « Viens. Viens à Béthanie ; l'aube arrivera pour tous, pour toi aussi, viens donc te réfugier dans l'incognito du Christ, dans les ténèbres de la foi, et quitte cette masse qui claironne dans le ciel, elle qui se croit capable de saisir l'éclair. »
Les gens de Béthanie vont donc vers l’aube, vers cet instant où l’Esprit leur dira personnellement : « Viens ! » C’est-à-dire, « Ressuscite ! L’aube est passée, les jours de la terre et du ciel sont achevés, le septième jour dans lequel tu as persévéré vient de se clore pour toi. Un jour nouveau, sans fin, est arrivé, non sur la terre qui n’est plus, mais dans ma maison, derrière le ciel qui s’est ouvert pour toi. Entre. » Et pour ceux qui claironnent leurs Hosanna me direz-vous, qu’en sera-t-il ? Je ne puis que leur répondre le mot de Franz Kafka :
Le Messie ne viendra que lorsqu'il ne sera plus nécessaire, il ne viendra qu'un jour après son arrivée, il ne viendra pas au dernier, mais au tout dernier jour.[2]
Ivsan Otets
———————————— [1] Évangile selon Marc, chapitre 11. [2] Franz Kafka, Méditations sur le péché, la souffrance, l'espoir et le vrai chemin.
Droits d’auteur Tout texte ou extrait, commentaires y compris, publié sous une quelconque forme que ce soit devra comporter les références à l’auteur ainsi qu’au site : Ivsan Otets · www.akklesia.eu
1 — le mardi 8 mai 2012, 19:14 par Thamis
Toute les religions attendent un messie, certain on même essayés de l’incarner avec son règne ici bas.
Le Christ ne reviendra t’il donc pas sur le mont des oliviers comme cela est écrit ?
2 — le samedi 12 mai 2012, 14:20 par ivsan
Ce ne sont pas seulement les religions qui attendent un messie d’ailleurs, et le concept du « messie » n’est pas l’apanage des religions. La politique, la philosophie, la science… utilisent aussi cette espérance et vivent d’elle. Que sont l’évolutionnisme, la dialectique de l’Histoire, le mythe du Progrès, de la démocratie, la recherche de l’équation universelle des savants, les énigmes de la physique quantique ? Ce sont des dogmes de type messianique par lesquelles on crée une espérance chez l’homme pour qu’il se confie en elle. Espérance selon laquelle viendra un temps de paix universelle où cesseront définitivement les luttes sociales et les conflits entre nations ; où seront résolues toutes les maladies par des découvertes scientifiques cruciales ; où chaque homme sera un nouvel homme, un surhomme, hautement civilisé, intelligent et moral, et quasiment immortel, etc., etc. De plus, l’idée messianique n’est pas de propriété biblique et rien ne prouve qu’elle soit initialement née du judaïsme. L’annonce d’un homme, d’un peuple ou d’un événement crucial qui doivent, au jour fixé par le destin, engendrer une espèce de règne universel doré et magnifique… c’est là une pensée inscrite dans de nombreux cultes, des plus anciens aux plus récents, avec plus ou moins de densité et de clarté, mais dont le socle est commun à toute religiosité.
Il apparaît donc qu’un fil conducteur d’espoir messianique court tout au long de l’Histoire dans toutes les activités de l’homme, des activités les plus mystiques au plus intellectuelles ! Si nous ne le voyons pas, c’est parce que cette pensée prend différentes formes : elle est protéiforme. C’est ainsi qu’elle sera ici très chimérique ou religieuse, quand ailleurs elle sera purement politique ou scientifique. En outre, l’Histoire nous montre que le messianisme le plus moderne critique et se moque généralement des plus anciens, jusqu’à leur faire violence. Il accuse donc souvent l’Antique d’être mensonger, en se présentant, lui, comme la vraie vérité, la vraie espérance pour l’humanité ; exactement comme ont toujours fait ses prédécesseurs ! C’est ainsi que le messianisme « évolue », se perfectionne, continue à flotter sur le cours de l’Histoire, mais en s’adaptant intelligemment à l’activité humaine. L’argument des vainqueurs du moment est de fait toujours le même : « Je suis plus réaliste, car j’ai de mon côté les preuves de la réalité présente. »
Toute idée moderne du messie ne tolère donc pas d’être comparée ou associée à ses pères antiques d’où elle tire ses origines. Les uns emploient un langage très technique et intellectuel pour bien se distinguer du langage mystique ou religieux ; d’autres font chemin contraire, tentant de plonger dans la pure chimère, prétextant revenir aux sources pures (c’est le cas des médiums du pentecôtisme et autres chamans modernes). Le plus rusé sait faire l’amalgame entre le mythe et le réel, et c’est lui qui sera le vainqueur final. Là se tiennent la tiédeur et le tiède : le messie subvertis en monstre conjuguant les extrêmes en un milieu tiède. L’enjeu est énorme ! Il s’agit que le messie vienne régner sur le monde ! Soit donc, celui qui trouve le « bon » se réserve une place royale et d’autorité lorsque régnera un jour la Vérité de son roi-messie.
Prenons l’exemple du messie de l’Évolution, l’un des plus naïfs que l’Histoire ait produits. Il a le besoin existentiel de calmer sa conscience ; c’est pourquoi il vilipende tout messianisme qui est trop métaphysique ou religieux. Il s’agit pour lui de faire l’autruche, de masquer et de ne pas voir que la même intention religieuse que les autres le motive. L’évolutionniste prêche la sanctification par la Nature, soit donc par la génétique, comme le fait la doctrine nazie d’ailleurs. À contrario, le religieux prêche la sanctification par la morale et la piété à une religion, par le droit et le devoir, le mérite… soit donc en s’appuyant sur une donnée éthique et de fait moins visible, non scientifique, non saisissable par de pures preuves. L’évolutionnisme est en vérité une tentative de perfectionner la morale. Il cherche à apporter une preuve scientifique, irréfutable, afin d’établir ce qu’est le Bien et qui est l’homme Bon : le bien et le bon sont produits par la Nature, par élimination du faible. Tandis que pour la morale, le faible est encore trop associé à son libre arbitre ; il s’ensuit qu’un bon peut devenir mal, et inversement. Paradoxe insupportable pour la science. Elle évacue donc le libre arbitre, instaurant que la génétique et la sélection d’une race sont supérieures pour qualifier la vérité. La force du messie évolutionniste fait donc sa faiblesse. Pourquoi ? Car il prétend s’appuyer sur des données vérifiables dans l’histoire naturelle. Or, l’Histoire nous montre que les plus grands barbarismes naissent précisément des hommes les plus « évolués » : « Prendre sans comprendre. C’est le fait du barbare. Ne comprendre que pour prendre, c’est la rationalisation de la Barbarie, et c’est l’esprit de notre civilisation » disait Bertrand De Jouvenel. Le pur énoncé théorique de l’évolutionniste s’écroule donc devant la réalité historique. Il est vaincu par son propre argument. Il s’ensuit qu’il lui faut obligatoirement reconnaître l’antique messie de la morale et s’associer à son ennemi ! Nous revenons ici à la tiédeur, l’amalgame des opposés. C’est-à-dire à un messie comportant des données auxquelles ont croit de visu (la science), et d’autres qu’on croit par dogme moral (la religion). Quand le messie acquiert ainsi 2 bras, il devient particulièrement néfaste.
•
Ainsi donc, lorsque le prophète Zacharie annonce le retour du messie juif sur le mont des Oliviers, il est exactement dans l’attitude dépeinte par l’épître aux Hébreux. En effet, son auteur nous parle du regard que les Anciens portaient sur les promesses messianiques : « […] ils les ont vues et saluées de loin… » (1113) « De loin », c’est-à-dire de manière floue et non distincte. C’est pourquoi Zacharie dépeint un messie qui lui aussi est roi-messie ; qui doit régner à Jérusalem, ce que représente le mont des Oliviers. Il est encore dans une vision très politique, aussi affirme-t-il : « […] En ces jours-là, dix hommes de toutes les langues des nations saisiront un Juif par le pan de son vêtement et diront : Nous irons avec vous, car nous avons appris que Dieu est avec vous. » (823) Il est en train de dire que le messie, c’est le peuple juif, avec sa loi et son temple ; lesquels purifieront l’homme de son barbarisme animal, amenant ainsi l’instauration d’un âge d’or sur terre : « Dieu sera roi de toute la terre, et habitera au milieu de Jérusalem après avoir versé le sang de ses ennemis… » affirme-t-il (c. 8 et 14). C’est à proprement parler un royaume divin sur terre. C’est à priori très banal et parfaitement dans la lignée de ce que je dis précédemment. Mais cette apparente banalité est en vérité un leurre, car Zacharie disait quelque chose que le ciel lui soufflait.
Ce que dit Zacharie a une autre perspective que lui-même avait du mal à envisager. Et c’est cette perspective qui est divine, tandis que l’apparence de son discours reste sans intérêt tant elle est stéréotypée. Zacharie saluait un événement qu’il voyait de loin, aussi le recouvre-t-il du voile flou de la tradition pour l’évoquer. Mais lorsque le Christ réalisa l’événement annoncé, puis en ôta le voile pour faire apparaître la perspective divine que Zacharie ne voyait pas, il confirma alors que ce dernier était prophète. En effet, né juif dans son humanité, Jésus-Christ vint à Jérusalem, puis il ne cessa d’être trouvé aux pourtours du mont des Oliviers ; et c’est précisément du mont des Oliviers qu’il a dit ne pas vouloir régner sur terre. Il faut fuir une telle espérance (mat 24) lança-t-il : « Plusieurs viendront sous mon nom, disant : c’est moi qui suis le Christ. Et ils séduiront beaucoup de gens » (v. 5) ; « Si quelqu’un vous dit alors : le Christ est ici, ou : il est là, ne le croyez pas. Car il s’élèvera de faux Christs et de faux prophètes ; ils feront de grands prodiges et des miracles, au point de séduire, s’il était possible, même les élus. » (v. 23-24). Que dit-il là ? Il refuse, de manière catégorique, à s’incarner dans les preuves de la réalité tangible : il veut l’incognito. Le fait qu’il soit caché reste la chose la plus précieuse à ses yeux ; et la meilleure preuve du Christ est la non-preuve. Dieu n’a pas besoin de justification. La foi seule suffit. Toute tentative pour faire de lui une vérité établie, qu’elle soit morale, politique ou miraculeuse, c’est une séduction ; car elle évacue la foi, c’est-à-dire la confiance, ce qui est le propre de l’amour.
C’est encore du mont des Oliviers qu’il précisa que son retour ne sera pas tel qu’il est compris religieusement : « Comme un éclair part de l’orient et se montre jusqu’en occident, ainsi sera l’avènement du Fils de l’homme. » (v. 27) C’est de mort et de résurrection dont il est question ici dans la fulgurance de l’image. C’est pourquoi à ce discours suit immédiatement la parabole des dix vierges ; là où il est clairement indiqué que le retour du Christ est une rencontre individuelle, non de masse, et surtout, une rencontre post-mortem. — C’est aussi sur le mont des Oliviers que le Christ envoya ses disciples récupérer le « trône » de son règne, c’est-à-dire l’ânon pour son entrée à Jérusalem (mat 211). Il indiquait par là ne pas vouloir instaurer de royaume terrestre. L’événement de l’ânon est même une offense faite à toute la dogmatique du roi-messie, du temple purificateur et des lois pour ordonner la mondialisation messianique. Dieu devenait soudainement le dieu de chaque-un, et le règne n’est rien d’autre qu’une entrée individuelle dans la résurrection ; le Retour est la consommation des fiançailles par le mariage, soit donc, un non-règne : l’amour n’a pas besoin d’autorités. À propos du non-règne et de son indication dans l’Apocalypse, j’en parle plus précisément au travers de cette discussion : Dialogue sur l’Église
Le Christ justifie donc la prophétie de Zacharie, mais il en retire, pour ceux qui ont des oreilles, le voile trompeur de roi-messie. Quant aux autres, ils continuent d’entendre mais ne comprennent pas, En effet, c’est bien au juif Jésus, venu à Jérusalem, sur le mont des Oliviers, que des hommes, depuis des siècles, redisent et vivent concrètement l’annonce de Zacharie :« Nous irons avec toi, car nous avons appris que Dieu est avec toi ». Et c’est bien à toute l’Écriture que Jésus ôte le flou trop humain, la faisant passer de la simple allégorie à la réalité spirituelle qui n’aura pas de fin ; il tue ainsi dans l’œuf l’idée d’une réalité terrestre que l’homme essaye de bâtir au nom du divin. Car n’est-il pas dit, selon la tradition juive, que lorsque viendra le messie il expliquera l’Écriture ? Il l’explique en effet. Il explique que son règne est à-venir, qu’il est non terrestre, qu’il tient au fait de la résurrection. Jésus, le Messie, explique l’Écriture en soulevant ce voile allégorique que les prophètes ne parvenaient pas à soulever, raison pour laquelle ils ont mêlé, à ce qu’ils voyaient par l’esprit, une vision politico-religieuse du messianisme. Le NT annonce que le messie est, et restera caché ; sinon il n’est pas le messie. De la sorte, dira un philosophe juif : « Le messie est un homme qui viendra, et s’il est déjà venu c’est un faux messie. Pour qu’un homme soit le vrai messie, il doit donc venir, dans le futur lointain. » Or, « le futur lointain », c’est plus précisément le futur inaccessible. Un futur qui se réfère à ce qui n’est pas terrestre, à ce qui est victorieux de la mort. Ainsi Jésus, le Messie, est-il caché dans sa résurrection qui annonce celle des hommes. Le messie, c’est son tombeau vide.
Enfin, le christianisme officiel expérimente hélas ce qu’ont connu les premiers chrétiens (voir act19-12). Tandis que des derniers, « ayant les regards fixés vers le ciel », pendant qu’ils voyaient le Christ se dérober en un instant sous leurs yeux, sortir définitivement du terrestre, voici qu’il leur est dit : « Pourquoi vous arrêtez-vous à regarder au ciel ? Ce Jésus, qui a été enlevé au ciel du milieu de vous, viendra de la même manière que vous l’avez vu allant au ciel. » Ils étaient sur le mont des Oliviers d’ailleurs. Mais en s’attardant à regarder au ciel, il est sous-entendu qu’ils attendaient le Retour ! Comme si eux-mêmes ne parvenaient pas à accepter l’interprétation messianique que Jésus lui-même leur avait donnée de l’Écriture. Ils avaient du mal à s’ôter de l’esprit ce messianisme tout humain en attente d’un roi messie. C’est pourquoi il leur est dit de ne pas attendre, que son retour sera aussi fulgurant que son départ, c’est-à-dire qu’il n’aura pas lieu humainement, mais de manière surhumaine, en un clin d’œil, lors de la résurrection. Et tandis que l’Église fait de même, regardant au ciel, attendant le retour d’un roi-messie qui n’aura pas lieu, elle poursuit inévitablement son regard vers l’AT, c’est-à-dire qu’elle se remet sous le voile flou qui recouvre sa vision, refusant l’éclairage du Christ. Elle regarde en arrière; elle marche à reculons. À elle aussi il lui est dit aujourd’hui de cesser de rêver, de cesser d’attendre un retour qui n’aura pas lieu, au risque d’être elle aussi un de ces faux messies dont parlait le Nazaréen. Qu’elle se contente de la foi seule, et qu’elle regarde, non en arrière, vers une vision antique du messianisme, celle dont s’est emparée le monde et l’actualité humaine, mais plutôt vers l’avant, vers une vision à-venir du messie, c’est-à-dire vers l’impossible, vers la résurrection. Le vrai mont des Oliviers est là-bas ; la patrie est là-bas disait l’auteur aux Hébreux : « […] les prophètes ont vues et saluées de loin la promesse, reconnaissant qu’ils étaient étrangers et voyageurs sur la terre. » (1113)
salutations
3 — le lundi 14 mai 2012, 8:56 par Thamis
Merci pour ce brillant exposé.Comme il est difficile de sortir des moules doctrinaux qui sont enseignés a l’heure actuelle.Prêcher « le royaume des cieux seul » et la non-venue d’un règne messianique ne risque-t-il pas d’exposer le proclamant a être crucifié réellement par les professants du christianisme actuel, qui le feront au nom du Christ tant ils sont sûrs de leurs révélations ?
4 — le jeudi 24 mai 2012, 00:11 par ivsan
Tu as raison Thamis… juste à préciser que la violence ecclésiastique s’est beaucoup perfectionnée dans le christianisme occidental moderne. On est devenu subtil, on ne fait pas face ; on méprise, on calomnie intelligemment, on isole, etc. Bref, il semble que les anciens persécuteurs étaient moins lâches finalement.
Nom ou pseudo :
Adresse email :
Site web (facultatif) :
Commentaire :
Les commentaires peuvent être formatés en utilisant une syntaxe wiki simplifiée.
5 + 7 =
N’oubliez pas de répondre à l’anti-spam avant l’envoi pour éviter un filtrage automatique de votre commentaire
S’abonner aux dernières mises en ligne