Vous retrouverez sur la page de présentation de l’auteur deux documents sonores dans lesquels on peut entendre Jacques ELLUL s’exprimer sur des sujets divers :
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& Nouvelle série de causeries, sur le thème de l’épître aux Romains.
1 — Le dimanche 19 avril 2015 à 11:07 par noé
Congratulazioni mio amico.Quando un dibattito in Vaticano ?
C'est toujours aussi stimulant de vous entendre tous les deux !
Je n'ai pas noté avec exactitude le temps et les mots employés, mais en somme, Ivsan, vous balayez de manière radicale le faux second demi pas de Paul (le laissant avec une notion de justice divine de même nature que sous la première Alliance). Recevant avec bienveillance (et étant d'accord avec vous) votre discours, je reste sur le qui-vive. En effet si on cherche dans les écrits pauliniens la manière par laquelle la révélation de Jésus se fraye un chemin, le lecteur (enfin, « je ») discerne un mysticisme. Ainsi: dans Galates (ch 1 verset 12) : « Ce n'est pas un homme qui me l'a transmise ou enseignée ( la Bonne Nouvelle), mais c'est Jésus Christ qui me l'a révélée » ; puis dans Éphésiens (chap 3 verset 3) : « C'est par révélation qu'il m'a fait connaître ce mystère… » Est-ce un tour que me joue ma nature, mais je pressens une intimité entre le Christ ressuscité et Paul d'une autre nature que celle que je peux avoir avec Lui (et qui repose sur la réflexion, l'expérience, les rencontres, etc). Ce qui me tient encore à une coudée de votre conviction : si le Christ lui-même ayant enseigné Paul, comment ce dernier serait passé à coté de cette autre justice du Royaume ? A moins que le Christ ait laissé subsister un mal-entendu servant d'aiguillon pour faire avancer l'homme dans sa réflexion… Quel est ce Dieu qui révèle sans toutefois pleinement révéler ? C'est troublant !
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Tout autre chose : je partage avec vous une part de l'inconscient émergeant à travers mes rêves. Deux rêves (encore un songeur vont dire les lecteurs !!). Un premier que je viens juste de vivre (peut-être est-ce la conséquence de l'écoute avec mon épouse de cette causerie...) et un second rêve, que je prends d'une autre nature, un rêve inspiré (enfin peut-être…).
— Premier rêve :
Je fais un long trajet en voiture pour aller revoir le directeur de la mission qui m'a employé il y a maintenant bien longtemps. Je gare mon véhicule et déambule au milieu de très nombreux croyants. Ca grouille de partout et la topographie des lieux est complexe : nombreux bâtiments , des prés, et du monde partout. Impossible de trouver la personne que je suis venu voir. Puis subitement je me rends compte que je suis nu (à ce niveau du récit, les enfants doivent cesser de lire !) , je suis très mal à l'aise mais je dois trouver cet ami précisément et malgré ma nudité. Impossible, la mort dans l'âme, je dois repartir chez moi. Malheur ! plus de voiture, je demande à une personne de me dire où elle se trouve mais il me semble qu'elle fait semblant de chercher. Rien y fait, je déambule à travers ces nombreuses personnes connues pour certaines et inconnues pour la plupart. Au cours de cette recherche fébrile, je me retrouve sur le flanc d'une falaise. C'est alors que je vois un véhicule (est-ce le mien ?) qui tombe du haut de cette falaise : je me colle dans les anfractuosités des roches. Le rêve se termine ainsi : la voiture gît au fond du ravin et je reste prisonnier des fentes de la falaise tandis que je vois dans le ciel de curieux signes géométriques. Je pense alors que le Diable existe et qu'il m'a piégé et que si un frère ne me vient pas en aide, eh bien bibi est cuit… Rêve anxiogène qui vous met en forme pour la journée !
— Second rêve :
Beaucoup plus minimaliste que le premier. Je suis dans un couloir fort long une perspective à l'infini.Je suis dans une atmosphère terne, une lumière grise et faisant face à une porte fermée. Sur ma gauche et dans l'infini de ce couloir des portes, toutes fermées. Je m'acharne de toute mon énergie pour ouvrir la porte qui me fait face. Rien n'y fait. Subitement sur ma droite, alors que je n'avais pas conscience que le couloir se prolongeait aussi dans cette direction, une porte s'ouvre « toute seule » sans intervention de ma part et sans personne de l'autre coté. Une merveilleuse lumière mordorée, douce, apaisante entre par la porte entrouverte. Comme un abruti je reste scotché sur ma porte (que je qualifierais « à la con »). Puis je me réveille. Une fois éveillé, je suis déçu de ne pas être passé vers cette lumière si chaude, si vivante…
Je trouve que notre nature recèle bien des mystères que vous évoquez dans les causeries sur la possession, choses si bien cachées qu'il y a plus de questionnement que de réponses claires. Un labyrinthe. Dans la même veine, que pensez-vous des expériences de mort imminente ? Ce que ces personnes relatent s'accordent avec les propos du Christ.
Encore autre chose : j'ai eu la curiosité de dénombrer dans les causeries le nombre d'intervenant : on arrive à treize personnes (si toutefois certains n'usent pas de plusieurs pseudo). Y’a pas plus de questionneurs ? Tout le monde a trouvé ?
Merci à tous les deux, pour vos réflexions et pour ce site fichetrement bien foutu et beau !
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